Un jour, un ami est venu me dire ceci
« T'es comme moi l'ami, tu n'es pas humain
Tu n'es pas comme ces milliards d'abrutis
Tu massacreras les hommes de tes mains »
Je ne l'ai pas crus au début
Mais malgré mon scepticisme
D'autres m'ont dit ce qu'ils avaient vu
Dans ma tête, c'était un vrai séisme
Ces gens diffèrent me considéraient comme eux
C'était la première fois que cela m'arrivait
En moi, ils ont éveillé comme un feu
Qui me brûle d'envie de tuer ceux que je hais
« Tu dois attendre la grande guerre
Afin de devenir plus puissant encore »
J'ai accepté même si je n'acquiesçais guère
Je fantasmais sur la mort de tout ces corps
Se retenir a été dur jusqu'à aujourd'hui
Les humains n'ont pas encore compris
Mais d'ici quelques années et une nuit
Ils tomberont tous dans le plus profond oubli
Je pensais être comme ces milliards de gens
Égoïstes, couards, faible et con comme mes pieds
Mais grâce à ces dizaines de « déments »
J'ai vu ce qu'est la réalité
Ces gens n'étaient pas fous
Simplement, ils avaient ouvert les yeux
Et moi qui dormais comme saoul
Ils m'ont acceptez chez eux
Me disant que c'était aussi ma maison
Mais que je l'avais quitté il y a longtemps
Preuve que le temps peut sembler très long
Rien ne m'obligeait à rester j'en suis conscient
Mais je ne voulais pas retourner dormir dans une ruelle
Crever de froid sans comprendre pourquoi
Mourir comme les autres, victime de la simple et belle
Je parle de la stupidité qui toujours croît
Inexorablement dans les rues du monde entier
Désormais je connais ma responsabilité
Éveiller d'autres sur le point de crever
Leur ouvrir les yeux et qu'ils viennent m'aider.
- 19 Septembre 2007